Rapport - Empreinte Carbone

Voici le détail du système de compensation carbone mise en place par Neodia.

Tout d’abord, il est nécessaire d’indiquer que Neodia est engagée, depuis sa création en 2001, dans une démarche de ce que l’on nomme aujourd’hui « développement durable » qui comprendre plusieurs volets

  1. Fourniture de nos prestations exclusivement à des entreprises qui n’ont pas une activité qui va à l’encontre du développement humain  (armement, pornographie, jeux d’argents, arnaques « légales », fast fashion, crypto monnaies…)
  2. Création d’un modèle qui répartit équitablement la création de richesse entre les actionnaires de l’entreprise, ses salariés et ses clients
  3. Actions vers les populations fragiles (dons à des associations de développement, formations ou prestations gratuites occasionnelles…)
  4. Frugalité économique et écologique

Au sein du volet écologique, Neodia agit à quatre niveaux

  1. Frugalité afin de réduire la consommation de matières premières
  2. Economie d’énergie
  3. Recyclage (du matériel informatique) via des filières de recyclages fiables
  4. Négativité carbone

Le programme de négativité carbone

Chez Neodia, nous pensons qu'il n'est pas possible d'être "neutre en carbone" pour deux raisons:

  • Il est difficile de calculer précisément les émissions de CO2 liées à son activité et il est nécessaire de passer par des approximations successives pour évaluer les quantités de CO2 émises
  • Il est également difficile de calculer la quantité exacte d'émissions de CO2 séquestrée par ses actions de compensation

A cause de ces approximations, si l'on vise juste la neutralité carbone, on risque de se tromper.

C'est pourquoi nous visons la négativité Carbone: séquestrer une quantité de CO2 largement supérieure à ce que notre activité produit, pour être certain que Neodia est au moins neutre, même en intégrant les marges d'erreur des modèles de bilan carbone.

Ce programme trouve son origine dans une expérimentation du fondateur de Neodia, Raphaël Richard, de conversion d'un terrain agricole en forêt à Montireau (Eure-et-Loir), lieu dit « La Blainerie ». En 2005, le fondateur de Neodia, tiraillé entre des injonctions contradictoires (ses convictions écologiques, le fonctionnement du système économique actuel et les émissions liées à ses voyages à l’autre bout du monde) se porte acquéreur d’un terrain agricole en vue de le convertir en forêt pour atteindre deux objectifs initiaux

  1. Séquestrer une quantité de CO2 correspondant à ses propres émissions de CO2 (via un bilan carbone réalisé sur le site de l’ADEME)
  2. Dépolluer le terrain agricole, qui était, jusqu’alors exploité dans le cadre de l’agriculture intensive

Un troisième objectif s’est ajouté les années suivantes : stimuler la biodiversité (végétale, animale, entomique).

Le fondateur a, donc, fait pousser des arbres (80% de chênes, 20% de charmes) sur ce terrain.

10 ans plus tard, des milliers d’arbres ont poussé et permis de compenser les émissions de CO2 du fondateur (environ 7 tonnes/an).

La forêt a continué à se développer jusqu’à permettre de compenser les émissions de CO2 du foyer familial du fondateur (une compagne et 3 enfants).

Enfin, depuis 2020, la croissance des chênes de cette forêt s’est accélérée (les chênes sont des arbres  à croissance lente qui ne commencent à capter de grandes quantités de CO2 qu’à compter de leur dixième année, date à laquelle les chênes peuvent atteindre 7 ou 8 mètres de hauteur).

A ce moment, le fondateur a dénombré les arbres : environ 20 000 chênes et charmes de 5 à 13 ans d’âge et estimé la quantité minimum de CO2 capté à 2kg par arbre et par an, ce qui est une base de calcul conservatrice.

Au total, depuis 2020, la forêt séquestre donc un minimum de 40 tonnes de CO2 par arbre.

A quoi ressemble une jeune forêt ?

Voici des photos du terrain agricole en 2007 et de la forêt de 2021

Sur la photo ci dessous, sur la photo de droite, au centre de l'écran, vous voyez les jeunes chênes de 5 à 13 ans. Ceux de cette partie du terrain mesurent entre 3m et 5m.

On distingue aussi 5 vieux chênes déjà présents sur le terrain agricole lorsqu'il était exploité (probablement âgés de 40 à 50 ans).

Les chênes qui ont poussé autour des 5 chênes qui existaient lors de l'achat du terrain agricole sont ceux qui sont le plus épanouis, comme on peut le voir sur le montage avant/après. On ne voit plus les 5 grands chênes sur la photo de 2021 car les jeunes chênes au premier plan sont très touffus.

C'est à cet endroit que le sol agricole d'origine, s'est transformé le plus rapidement en sol forestier (cela n'a pris que 5 ans, à cet endroit précis du terrain).

Autour de la marre, une vingtaine d'arbres ont poussé, mais c'est surtout ici que la biodiversité a été le plus stimulée.

Sur cette partie du terrain, les arbres ont poussé de façon moins dense (mais la composition du sol a beaucoup évolué et la diversité entomique a été largement stimulée).

A certains endroits, la combinaison entre l'exposition au soleil est globalement moins propice au développement des chênes et des charmes. Mais là encore, ces espaces contribuent à la diversité végétale et entomique.

Parallèlement à cette démarche, Neodia a commencé à évaluer ses émissions de gaz carbonique.

Neodia a construit un modèle d’évaluation de ses émissions de CO2 sur mesure, entièrement adapté non seulement à l'activité d'une agence de marketing digital, mais même précisément à celle de Neodia.

Les modèles standard du marché ne sont, en effet, la plupart du temps, pas suffisamment fins pour tenir compte des activités particulières d’une entreprise et Neodia estime que cela induit des approximations trop importantes (par exemple, lorsque l'on souhaite évaluer les émissions de CO2 liées au recours aux plateformes publicitaires Facebook Ads, Google Ads, ou aux outils de digital analytics et d'optimisation, et aux services d'hébergement utilisés - des serveurs dédiés chez OVH pour Neodia-)

Neodia a, d’ailleurs, publié un outil en ligne permettant aux consultants et agences de réaliser leur propre bilan carbone sur base du modèle élaboré par Neodia.

Le bilan carbone de Neodia

Les émissions de CO2 au titre de l’année 2021 retenues par Neodia dans le cadre du calcul visant à atteindre la négativité en carbone, sont de 7 tonnes.

En réalité, les estimations des émissions de carbone sont de 5807kg, mais Neodia a décidé d'intégrer une marge d'erreur afin de tenir compte de deux facteurs:

  • la faible fiabilité des sources scientifiques en matière d'estimation d'émissions de CO2,
  • La non prise en compte de certaines sources d'émissions considérées comme marginales ou incalculables actuellement par Neodia (consommation de petites fournitures de bureau, émissions exactes liées au recyclage des déchets générés par l'activité de Neodia)

Energie : 3892 kg de CO2

Chauffage au fuel collectif : 466 kg de CO2

Consommation électrique : 3426 kg de CO2

Inclus :

  • Consommation des bureaux, des stations de travail, rechargement des smartphones
  • Services en ligne : Email, Newsletters, réseaux sociaux, Analytics, édition de site, rédaction de contenu, hébergement des 500 sites de Neodia sur des serveurs dédiés OVH...

Transport : 675kg de CO2

Inclus

  • Trajet domicile-travail par type de transport (vélo mécanique, vélo électriques, transport en commun, transports individuel)
  • Participation à des événements
  • Rendez-vous clients, par type de transports (Métro, RER, TGV Lyria, Thalys-Eurostar, Aleo, TER…)
  • Transport des objets commandés en ecommerce

Consommation courante: 1240 kg

Inclus

  • Papier et fournitures
  • Matériel informatique
  • Ordinateurs

Cette estimation des émissions de CO2 couvre les deux activités de Neodia

  • Prestations de service en marketing digital (incluant aussi la formation en présentiel)
  • Le service de formation en ligne, 24pm Academy

Les hypothèses de caclul retenues figurent à la fin de ce document.

Comment Neodia limite ses émissions de CO2

Depuis sa création en 2001, Neodia limite son empreinte écologique en général et son empreinte carbone en particulier en ayant adopté

Prolongation de la durée de vie du matériel

  • Stations de travail utilisées pendant un minimum de 5 ans
  • Usage exclusif de cartouches compatibles (donc recyclées) pour les imprimantes depuis 2014
  • Maintien en service des serveurs hébergeant les sites de Neodia, jusqu’à ce qu’ils cassent ou qu’ils ne puissent plus accepter les mises à jour logicielles
  • Sélection des marques à durée de vie élevées (par exemple, choix des iphones qui ont une durée de vie moyenne de 6 ans, contre 3 à 4 ans pour les smartphones sous Android)
  • Neodia utilise la même imprimante couleur laser Dell depuis 2014 grâce à plusieurs (couteuses) réparations.
  • Non remplacement du véhicule de société (âgé de 13 ans)

Recyclage

  • Ne parvenant pas à identifier de filière de recyclage totalement transparente sur les modalités exactes de recyclage, Neodia a conservé jusqu’en 2020, la totalité de son matériel informatique obsolète dans un rebus. En 2020, 250kg de matériel informatique ont été confié à Ecologic (service e-dechet.com)
  • Les pièces détachées des matériels obsolètes (barrettes mémoires, par exemple) sont réinstallées sur les matériels en exploitation afin de les rendre plus performants.
  • Les feuilles de papier imprimées par erreur, sont utilisées comme brouillon
  • Les fournitures de bureau sont systématiquement ré-utilisées (barrettes plastiques+ couverture plastiques des plaquettes commerciales obsolètes, chemises de classement ré-utilisées, matériels promotionnels recyclés, impressions ratées transformées en brouillon)
  • Décoration des locaux avec du matériel d’occasion

Réparations

  • Réparation des ordinateurs et imprimantes en panne avec les pièces détachées d’ordinateurs/imprimantes au rebus. Commande de pièces détachées en ligne pour les autres pièces (écrans de smartphones, puces électroniques…)
  • Réparation y compris lorsque le coût économique de l’opération est supérieur à celui du remplacement
  • Economie d’énergie
  • Mise en place de procédure permettant de limiter les déperditions de chaleur, d’éviter le recours à la climatisation
  • Bannissement de la plupart des objets connectés
  • Eviter des systèmes hébergés dans le cloud
  • Limitation du volume de données sauvegardées dans le cloud
  • Limitation du nombre de visio conférences à ce qui est nécessaire
  • Bannissement des badbots des sites hébergés par Neodia (les badbots représentent 39% du trafic d’un site web).
  • Bannissement des crypto-monnaies en dehors des opérations de veille et de recherche et développement
  • Mise au point d’algorithme d’intelligence artificielle « frugaux » en données et puissance de calcul
  • Limitation du nombre d’automatisation en ligne à ce qui est nécessaire.

Une trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre

Cette mention sur la "trajectoire" est rendue obligatoire par la Loi Climat et a visiblement été élaborée par des technocrates qui ont planté peu d’arbres dans leur vie et qui n’ont visiblement jamais géré de petite entreprise.

La trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre, est le plan d’action visant à réduire sur "au moins 10 ans" (dixit la Loi Climat), les efforts que l’entreprise va réaliser afin de réduire ses émissions de gaz à effet de serre, assortis d’objectifs chiffrés. Elle fait sens pour les entreprises qui ne sont pas vertueuses en matière d’émissions de CO2 et qui ne sont pas engagées depuis longtemps dans l’écologie.

Neodia est différente : elle publiait déjà en 2009, le site « 24pm écologie », bien avant que les promoteurs de la loi climat ne comprennent les enjeux qu’il y avait derrière le réchauffement climatique, bien avant que le cycle RSE devienne populaire. Neodia s'était déjà fortement engagés dans une démarche de sobriété écogolique.

Neodia n’a pas mis en place de trajectoire de réduction des émissions de gaz à 10 ans à proprement parlé pour deux raisons:

  1. Le digital est de plus en plus consommateur en énergie à cause de la 5G, de la vidéo, des objets connectés, de l'intelligence artificielle et de la blockchain
  2. Neodia a depuis longtemps atteint des émissions planchers dans de nombreux domaines : difficile de remplacer encore moins souvent le matériel informatique, difficile de réparer d’avantage que ce que nous faisons effectivement, difficile de trouver plus écologique que les cartouches compatibles recyclées, difficile d’imaginer mieux qu’une décoration avec des matériaux déjà recyclés. Pour ces sujets, il n’existe pas d’alternative plus performantes dans un horizon de temps prévisible.

Notre objectif est de limiter nos émissions à ce qu’elles sont aujourd’hui et d'accroître les quantités de CO2 séquestrés par notre programme de compensation par les arbres.

Le digital est de plus en plus consommateur en énergie, en matériel et donc de plus en plus émetteur de CO2 de manière directe (alimentation électrique de sources carbonées) et indirecte (CO2 lié à la fabrication des matériels et câbles utilisés-incluant l’extraction des matières premières-, à l’acheminement des pays d’Asie producteurs et au recyclage).

Le marketing digital est, lui aussi, de plus en plus, émetteur de CO2 :

  • l’élaboration des algorithmes d’intelligence artificielle et encore plus leur mise en production permanente, consomme de plus en plus d’énergie et de matériel
  • les systèmes d’automatisation en tous genre augmente la consommation d’énergie
  • le recours à la vidéo dans le cadre d’opération de promotion organique (non payante) ou publicitaire se développe rapidement. Or, la consommation de vidéo est gourmande en énergie,
  • la 5G va probablement augmenter la consommation d’énergie.

Ce n'est pas un discours politiquement correct que d'affirmer que les émissions de CO2 de Neodia vont augmenter.

Mais c'est un discours de vérité qui est essentiel si l'on souhaite

  • Etre transparent et crédible
  • Participer à la prise de conscience de l'impact des pratiques en matière de marketing digital

Ceci étant posé, les marges de progression de Neodia pour limiter son empreinte carbone, sont réduites mais existent:

  • Sélection de service d’hébergement moins émetteur en CO2 (difficile, puisque notre prestataire actuel, OVH, s’alimente en énergie d’origine française, dont peu carbonée).
  • Recherche de stations de travail avec un meilleur bilan carbone (ce qui est difficile car l’information n’est pas souvent disponible)

En tout état de cause, Neodia s’engage à réaliser une veille permanente sur ce qui permet de réduire ses émissions de CO2 et de continuer ses travaux d’expérimentation.

Compensation des émissions de gaz à effet de serre résiduelles.

Vous avez compris qu’en dépit de nos efforts, les émissions de CO2 de Neodia s’élèvent actuellement à un peu moins de 7 tonnes par an et ne baisseront pas énormément, dans un avenir prévisible.

La quantité de CO2 séquestrés par les 5000 arbres qui ont poussé sur le fameux terrain et sont dédiés à la compensation des émissions de CO2 de Neodia, s’élève à environ 10T actuellement (2022) et devrait augmenter de 5% à 10% par an, attendu que ces arbres sont des chênes qui ont 5 à 8 ans, dont la croissance s'accèlère d'année en année.

Pour rappel, 20 000 arbres ont poussé sur ce terrain et permettent de compenser

  • Pour 10 000 arbres, les émissions personnelles du fondateur de Neodia, de ses 3 enfants et de sa compagne,
  • Pour 5 000 arbres, les émissions de CO2 de Neodia, pour environ 10 T par an (ce chiffre peut varier suivant la météo: le nombre de semaines avec une faible pluviosité ou sans pluviosité est le facteur qui impacte le plus la croissance des arbres et donc, leur capacité de séquestration de CO2),
  • Pour 5000 arbres, les émissions de CO2 d'une autre société du fondateur de Neodia,

Pour compenser, nous avons choisi, donc, cette méthode (faire pousser nous-même des arbres destinés à vivre des 50, 100 ou même 200 ans) qui est la fois la meilleure marché et la plus fiable pour compenser nos émissions de CO2.

Il existe d'autres méthodes qui permettent à des entreprises de compenser leurs émissions de CO2. Mais, Neodia reste circonspecte sur ces solutions alternatives:

  • L’achat d’arbres dans des forêts déjà exploitées a un impact limité : cela consiste à remplacer des arbres qui viennent d’être coupés. En outre, cette activité commerciale est fortement contrainte par des considérations… commerciales qui exclut notamment les arbres à croissante lente et qui vivent longtemps. Dans les forêts commerciales, il faut faire pousser vite et abattre vite les arbres. Nos chênes à nous, pourront conserver le CO2 séquestré pendant plusieurs centaines d’années.
  • L’achat d’arbres à l’autre bout du monde dans le cadre de projet de reforestation pose, lui, trois questions : le contrôle de la plantation, la longévité des arbres dans des milieux parfois peu accueillants pour les dits arbres, les quantités de CO2 réellement séquestrées.
  • Les autres systèmes comme l’achat de crédits carbone (ou droit à polluer), nous paraissent être de nature à encourager les entreprises pollueuses à continuer de polluer.

Faire pousser des arbres nous-mêmes ou plus précisément, moi-même le fondateur de Neodia, Raphaël Richard présente cinq avantages.

1. Générer un gain plus important pour l’environnement

Il y a un véritable gain pour l’environnement puisque l’on transforme en nouvelle forêt, un terrain terrain agricole qui non seulement ne séquestrait pas de CO2, mais qui en plus accentuait la consommation de produits pétroliers (les engrais étant élaborés à partir du pétrole).

Notez qu'il existe une littérature scientifique qui prétend qu'un terrain agricole séquestre autant de CO2 qu'une forêt, mais cette littérature est pilotée par des personnes ayant des "agendas" cachés qui n'ont rien à avoir avec l'écologie. Ne vous y fiez pas.

2. Etre certain de la réalité de la plantation

Dans le cadre de l’achat d’arbres à l’autre bout du monde, une entreprise désireuse de compenser ses émissions de CO2, n’a pas les moyens de vérifier ce qui est annoncé par l’intermédiaire qui « vend » les arbres qui se contente souvent de fournir un graphique montrant des courbes de séquestration qui montent.

Neodia, elle, sait où sont les arbres qui compensent ses émissions de CO2: à Montireau, dans le Perche, à 130km du siège de Neodia

3. Evaluer de façon plus fiable la quantité de CO2 réellement séquestrée

De nombreuses entreprises vendant de la compensation CO2 à base d’arbres plantés affichent des estimations abracadabrantesques sur les quantités de CO2 séquestrées. Nous calculons nous-mêmes les quantités de CO2 séquestrées et les ajustons même en fonction de l’avancée de la connaissance scientifiques en la matière

4. Garantir une plus grande pérennité

Les essences qui poussent sur le terrain en question sont des chênes à 80% et des charmes à 20% qui sont appelées à durer : non seulement, ce sont des espèces endémiques, mais, qui ont, en outre, poussé naturellement. Les chances que les arbres survivent sont donc plus grandes que dans le cas des arbres élevés en pépinière et replantés loin de la pépinière. Dans ce dernier cas, à l'issue de la plantation, certains arbres meurent et il est possible qu'en cas d'événements climatiques extrêmes (épisode de sécheresse durant plusieurs mois, par exemple), il est possible que ces arbres "plantés" résistent moins bien.

En outre, attendu que le fondateur de Neodia est propriétaire de la forêt, les arbres installés sur cette forêt resteront vivants et continueront à séquestrer le CO2 au minimum jusqu’à la mort du fondateur et peut-être jusqu’à la mort de ses enfants, qui sont très attachés à ce projet.

5. Un meilleur bilan carbone

Lorsque l’on achète de la plantation d’arbres à des entreprises ou associations tierces, ces dernières doivent d’abord dépenser du CO2 pour la gestion de leur société, la commercialisation de leurs produits, la rémunération de leurs salariés, le transport de leurs salariés, mais surtout pour l’élevage des arbres qui poussent rarement naturellement. Les arbres (re)plantés viennent de pépinières dont l’activité émet du CO2. Je fais abstraction des émissions liées au transport des arbres à planter sur le lieu de pousse.

Les émissions de CO2 annuelles liées à l'entretien de la "forêt de Neodia" sont faibles:

  • Émissions de CO2 générées par les débroussailleuses: 30 litres de carburant par an X 2,5 kg de CO2 par litre = 75kg de CO2/an
  • Émissions de CO2 liées à la fabrication des débroussailleuses: inconnue.
  • Émissions de CO2 liées aux déplacements pour se rendre sur le terrain: 560 kg (4000 maximum km/an). Notons que ces déplacements sont mutualisés avec les loisirs du fondateurs.

Hypothèses retenues pour le calcul du bilan Carbone de Neodia

Energie

Consommation de fuel pour le chauffage

Hypothèses

0,466Kg CO2/L de fuel

Quantité

1000 L par an

Consommation électrique

Hypothèse

0,012kg CO2 par kwh d’électricité (produite en France)

Quantité

Consommation 2021 totale : 9691kwh

Dont : 600Kwh par stations de travail, par collaborateur, par an

3691Kwh pour le reste de la consommation électrique

Consommation électrique liées au service en ligne

Services Google (Analytics, Ads, Search, Tag Manager, Optimize, Gmail…)

Hypothèses

Service de Google officiellement neutres en CO2

Emissions liées aux réseaux sociaux

Hypothèses

102kg/an pour 2h20mn d’utilisation quotidienne (source : Greenspector). Cette estimation des émissions annuelles est ramenée à 220 jours travaillés par collaborateur.

Quantité 

10 collaborateurs

Autres services en ligne

Hypothèses

Pas de source fiable disponible. C’est donc, l’estimation des émissions de CO2 de Greenspector pour les réseaux sociaux qui a été utilisée, ramené au temps d’utilisation de ces services (2h20mn par jour sur 220 jours).

Serveurs web

Hypothèses

Selon clo2.green, l’usage d’un serveur OVH émettrait l'équivalent de 520kg/an (fabrication, usage, recyclage inclus).

Quantité

Neodia loue 4 serveurs Ovh.

Transport

Déplacements trajets-travail

Les collaborateurs de Neodia se rendent dans les locaux à vélo mécanique ou en transports en commun.

Vélo mécanique

Hypothèses

Emissions annuelles proche de zéro

Quantité

4000km parcourus

Métro-RER

Hypothèses

0,0041kg/km parcouru

Quantité

6000km parcourus par an.

Déplacements longue distance

TGV-Ouigo

Hypothèses

0,002kgCo2/km parcouru

Quantité

4000km/an

RER

Hypothèses

0,004kgCO2/km parcouru

Quantité

1000km/an

Emissions liées aux livraisons des achats ecommerce de Neodia

Neodia réalise la quasi-totalité de ses achats sur Internet. Il n’existe pas de base de donnés permettant d’estimer de façon précise les émissions liées à la livraison pour chaque ecommerçant. Comme l’essentiel des achats en ligne sont réalisés auprès d’Amazon, Neodia a divisé les émissions globales d’Amazon monde de 51 millions de tonnes de CO2 (source : Amazon pour l’année 2019) et les a imputé aux 150 millions d’abonnés Amazon Prime en 2019 pour estimer les émissions imputable à chaque client Amazon. Ce calcul surestime les émissions imputables à chaque client, puisque ce calcul revient à imputer l’intégralité des émissions de l’activité d’Amazon aux seuls clients Amazon Prime.

Produits consommés par Neodia

Papier

Hypothèses

Estimation des émissions 2,5kg / ramette de 500 feuilles de papier blanc. Source Ademe: hors traitement de fin de vie). Par prudence et pour tenter d'intégrer le coût du recyclage et de l'impression, des émissions de 10kg d'émsission de CO2 par ramette de papier ont été retenus.

Quantité

10 ramettes de 500 feuilles imprimées par an.

Matériel informatique

Hypothèses

169kg CO2 par ordinateur portable, 455kg par ordinateur de bureau (moniteur inclus), soit 330kg en moyenne (car seulement 50% d'ordinateurs portable et 50% d'ordinateur de bureau)

Quantité

Neodia renouvelle en moyenne deux ordinateurs par an.

Autre matériel informatique/électronique

Hypothèses

Téléviseur: 500kgCO2, Imprimante: 180kgCO2, tablette: 90kgCO2, smartphone: 38kgCO2

Quantité

Neodia investit chaque année, au maximum, dans l’équivalent d’un téleviseur.

2007-2022: 15 années d'expérimentation et de tests autour de la compensation carbone.

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